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Un premier lave-auto intelligent en Amérique du Nord

Estrie

C'est à Magog, en Estrie, que l'on retrouve désormais le tout premier lave-auto intelligent en Amérique du Nord.

Les copropriétaires de l'entreprise Brio, Alexandre Surprenant et David Demers, n'ont pas manqué de le souligner, vendredi, lors d'une démonstration de ce concept susceptible de révolutionner l'industrie du lavage automobile.

«C'est assurément le lave-auto le plus évolué au monde», a lancé énergiquement le Sherbrookois David Demers, l'un des penseurs de ce concept.

(Agence QMI)

Parmi les avantages de cette technologie «verte», celui-ci s'empresse d'indiquer qu'un seul lavage d'auto permet une économie de 300 litres d'eau puisque 95 % de l'eau est recyclée, via une minicentrale d'eau usée. Dans un lave-auto conventionnel, cette eau s'en va directement dans les égouts.

«C'est un lave-auto intelligent, donc il est écologique. Il est écologique parce qu'il est intelligent», s'est amusé à dire David Demers à une trentaine d'invités venus s'imprégner de ce nouveau concept.

«Ce type de lave-auto n'a vraiment rien à voir avec un modèle conventionnel. En fait, l'eau est si bonne qu'il est tout à fait possible de la boire», a juré le principal intéressé.

C'est à la station Ultramar de la route 112 à Magog que les gens pourront expérimenter ce lave-auto.

Comme l'a expliqué avec insistance David Demers, le concept repose sur trois piliers fondamentaux: le respect de l'environnement, la meilleure qualité de lavage de l'industrie et une expérience unique.

Cette nouvelle formule a nécessité l'appui du milieu universitaire, de même que du ministère des Finances, de Développement économique Canada, Desjardins et Sherbrooke Innopole.

Incidemment, les trois dernières années ont été consacrées à la recherche et au développement.

Un acte responsable

Alexandre Surprenant, l'autre copropriétaire de Brio, se montre également très volubile. «On veut sortir des sentiers battus, a mentionné M. Surprenant qui a indiqué que la mise au point du système a donné passablement de fil à retordre à ses créateurs. Aujourd'hui, il faut être trois pas en avant. Par ce projet, on veut prouver qu'il est possible de transformer un acte extrêmement gaspilleur d'eau en acte écologique et responsable.»

«Le Québec a besoin de ce genre d'entrepreneurs pour prospérer. Cette vitrine technologique rejoint parfaitement ce que nous véhiculons au gouvernement du Québec», a commenté, pour sa part, le député de Sherbrooke, Serge Cardin qui a profité de la tribune qui lui était offerte pour remettre une subvention de 324 000 $ au Groupe Domax (qui englobe Brio).

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